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Un grand ménage au lycée algérien de Paris

par Willy 30 Mai 2019, 05:55 Education

  29/05/2019
Un grand ménage au lycée algérien de Paris

























La directrice du lycée algérien de Paris, Nadia Messaci vient d’être limogée par les autorités algériennes. 

Brillante architecte mais sans aucune expérience de l’enseignement, Nadia Messaci devait sa nomination à Paris à son amitié avec Madame Sellal, l’épouse de l’ancien Premier ministre d »Abdelazis Bouteflika. Cette laïque pure et dure avait été à l’origine d’un bras de fer avec le corps enseignant quand elle avait voulu appliquer les interdictions du foulard votées par le Parlement français. Les élèves avaient réagi à cette tentative d’imposer la loi française dans un établissement algérien en organisant ostensiblement des prières collectives dans la cour du lycée. 

Cette protégée du clan Boutefflika continuait pourtant d’ignorer les rappels à l’ordre de l’ambassadeur d’Algérie à Paris. 
Des emplois fictifs à la pelle 

Ces derniers mois, nadia Lessaci bénéficiait de soutiens à Alger, dont celui de la controversée ministre de l’éducation, Nouria Benghabrit, une ancienne militante communiste connue pour son hostilité à la langue arabe et son islamophobie rampante. 

Le limogeage de Benghabrit a facilité le l’éviction de Nadia Messaci qui était déjà dans le collimateur des enquêteurs de l’Inspection Générale des Finances. Ces enquêtes portent notamment sur des emplois fictifs dont la création remonte à la période où le colonel Ali Bendaoud, représentant de l’ex DRS à Paris, régentait la communauté algérienne en France, avec l’aide de maitre Chemseddine Hafiz, l’avocat de la société des Habbous qui a la tutelle de la Mosquée de Paris. 
La République des juges 

Les enquêtes sur les finances du lycée algérien à Paris semblent avoir été relancées à la faveur de la récente convocation par un tribunal algérien « bande des douze », dont les anciens Premiers ministres Sellal et Ouyahia 

Les enquêteurs de l’IGF pourraient bienn, demain, traverser la Seine pour mettre le nez dans les comptes de la Société des Habous. La nouvelle République réclamée par le Hirak tous les vendredis promet d’être d’abord celle des juges.. 

https://mondafrique.com/un-grand-menage-au-lycee-algerien-de-paris/
 
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