Ancien centre planétaire de réception et de redistribution, la Chine a ouvert la voie en interdisant, en 2018, l’importation dans le pays de 24 sortes de déchets. Une nouvelle législation chinoise qui a chamboulé toute l’économie planétaires du tri. Depuis, plusieurs pays du Sud-Est de l’Asie comme la Malaisie ou les Philippines décident de ne plus réceptionner les déchets en provenance du reste du monde.
42 autres embarcations semblables à destination des États-Unis, de l’Australie et de l’Allemagne seraient en attente de transfert en Indonésie. Rien de surprenant, puisque selon le rapport de Green Peace, les Etats-Unis étaient déjà, en 2018, les plus gros exportateurs de déchets avec 16.5% du taux mondial, suivis du Japon, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et enfin la Belgique.
Pour justifier sa décision radicale en 2018, Pékin a mis en avant la présence de certains déchets mal triés ou qui nécessitent un traitement coûteux. « Les pays importateurs se retrouvent à acheter des mix des déchets, sans savoir de quoi ils sont composés. Leurs industriels doivent donc prendre en charge le coût du tri à l’arrivée et gérer le traitement de matières impures, c’est-à-dire mal triées ». […]