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Ciblés par l’immigration afro-musulmane, les Chinois s’organisent : « On va se mobiliser, la France ne nous prend pas au sérieux »

par Willy 24 Mai 2019, 19:07 racisme

BREIZATAO – NEVEZINTIOU (24/05/2019) La balkanisation ethno-raciale de l’Hexagone produit ses fruits, lentement mais sûrement. La communauté chinoise de la région parisienne, pour ainsi dire livrée à elle-même face aux nombreuses attaques commises par les gangs afro-musulmans, organisent progressivement son auto-défene. Le gouvernement français a acté de cette nouvelle réalité.

Libération (source) :
Les attaques à caractère raciste sont le quotidien de la population d’origine chinoise, notamment à Aubervilliers et à La Courneuve. Se sentant délaissés par les autorités, les habitants s’organisent entre eux pour faire des rondes.
«Tout le monde connaît quelqu’un qui s’est fait agresser. C’est terrifiant de se dire que la prochaine personne à en être victime pourrait être ta mère, un ami, toi.»En dépit des températures avoisinant les 0 degré de cette soirée de décembre, Yuange Zheng, 21 ans, est posté avec une vingtaine d’hommes d’origine chinoise au pied de la résidence du Parc à La Courneuve. Du coucher du soleil jusqu’à minuit, ils sont là pour s’assurer que tous les résidents rentrent chez eux en sécurité. Vols à main armée, coups, agressions sexuelles, insultes, humiliations… Les attaques à caractère raciste sont le quotidien de la communauté chinoise, notamment à Aubervilliers et à La Courneuve.
Après la mort en 2016 de Chaolin Zhang, un commerçant chinois d’Aubervilliers, il a organisé la Marche contre l’insécurité, l’une des plus importantes manifestations de la communauté chinoise à Paris. «Avant d’en faire un outil de sécurité, il y avait des groupes de discussion entre amis, mais aussi par quartier et même par ville. Les personnes qui se faisaient agresser en sortant du métro ont commencé à se plaindre, à envoyer des photos de leurs blessures et ces informations se sont répandues comme une traînée de poudre.» A tel point que les alertes arrivent plus rapidement aux utilisateurs de WeChat qu’à la police.
Jusqu’à l’an dernier, les habitants se faisaient agresser et dépouiller dans l’enceinte de la résidence. La mairie a fait installer une grille afin de sécuriser les barres d’immeubles, laissant ainsi la liberté aux résidents de déambuler et de se retrouver pour discuter le soir en toute sécurité. Dans la nuit, on y retrouve même les enfants qui y jouent, ce qui était encore impensable il y a quelques mois. En revanche, les caméras de surveillance promises par la municipalité se font toujours attendre. Le dispositif mis en place par les habitants de la Résidence du parc a fait ses preuves : on le retrouve dans la plupart des résidences avec une population chinoise importante comme à Aubervilliers, La Courneuve ou encore Bagnolet.
Il y a quelques années, la population de Belleville faisait face au même problème. Martin Shi, représentant de la communauté chinoise à la mairie du XXe, raconte comment l’arrondissement a géré la situation : «Le principal obstacle à l’arrestation des agresseurs était qu’ils pouvaient changer rapidement d’arrondissement, et que la police, assignée à son propre quartier, ne pouvait pas les suivre. Nous avons mis en place une Brigade spéciale de terrain, mobile sur les quatre arrondissements de Belleville, et les agressions ont rapidement baissé. Aujourd’hui, le problème s’est déplacé en dehors de Paris, sur un endroit plus large et dans une circonscription qui a moins de moyens.»
«J’ai mon téléphone sur moi en permanence. Il y a des agressions tous les jours», raconte celui que la communauté appelle «Monsieur Cao». Figure incarnée de l’entraide de la communauté chinoise, ce bonhomme imposant d’une cinquantaine d’années passe ses journées dans les locaux aux allures de squat de l’association de l’Amitié chinoise, guettant les alertes sur son téléphone. Il a toute la confiance de la communauté et ne vit que des dons versés à l’association. Dès qu’une agression survient, il appelle la police et se rend lui-même sur place, dans le cas où elle n’arriverait pas à temps. Il montre des photos d’agressions, comme celle survenue le soir du nouvel an. Plusieurs hommes armés se sont attaqués à un couplequi rentrait d’une soirée : ils ont agressé sexuellement la femme et roué l’homme de coups. Alerté par les cris, un voisin est descendu pour leur venir en aide puis a été menacé d’un pistolet. «Les agresseurs ont été arrêtés. Mais, faute de preuves, ils sont ressortis quelques heures plus tard. Nous avons l’impression qu’il y a tellement d’agressions que cela n’importe plus à la police», déplore Monsieur Cao avec amertume. «Nous on respecte la loi, on travaille pour gagner notre vie honnêtement. Et lorsqu’on rentre chez nous, on se fait tout voler. C’est insoutenable.»
Angelina Cai, membre de l’Association des jeunes Chinois de France (AJCF), accompagne les personnes agressées dans leur dépôt de plainte : «Je sers avant tout d’interprète lorsque les victimes sont entendues par la police. Nous sommes une communauté très réservée, se rendre au commissariat et entreprendre toutes les démarches administratives pour porter plainte est une réelle épreuve, et beaucoup n’en ont pas le courage», raconte-t-elle. Sans son précieux soutien, la plupart des personnes victimes de violences ne pousseraient jamais la porte d’un commissariat, freinées par la barrière de la langue. «Après la mort de Chaolin Zhang, les dépôts de plainte ont été facilités à Aubervilliers. Des traducteurs bénévoles, comme moi, sont régulièrement dépêchés par le commissariat. Mais il y a trop d’agressionspour que la police puisse tout faire. Il a bien fallu que l’on s’organise nous-même.» Nous avons contacté la préfecture de police de Seine-Saint-Denis ainsi que la mairie d’Aubervilliers, qui n’ont pas donné suite à nos demandes.
Ce samedi de janvier, une trentaine d’intervenants sont présents, au nom de leurs résidences, leurs quartiers ou de leurs associations. Parmi eux se trouve Yasong Lin, avocat aux barreaux de Pékin et de Paris. En France depuis 2002 et membre de l’Adoc, l’Association Des avocats d’origine chinoise en France, il a été choisi pour assister à ces assemblées et conseiller juridiquement les personnes présentes. «Chaque membre de l’Adoc a son rôle. Certains de mes confrères ne s’occupent que de droit pénal et des agressions dont est victime la communauté.» La violence subie par les Chinois de France est un axe de travail prioritaire au sein de son association. Au cours de la réunion, il présente l’un de ses clients, un jeune homme qui raconte dans sa langue maternelle avoir été dépouillé de tous ses vêtements dans la rue par six jeunes. «Il n’avait pas d’argent sur lui, c’était un acte purement gratuit. Les agresseurs n’avaient qu’un seul but : l’humilier», ajoute Yasong Lin. Au milieu de l’arc de cercle formé par les participants, M. Cao tonne : «Il faut arrêter d’être apathique, de subir sans rien faire. Il faut agir. Si vous n’êtes pas en capacité d’aider, donnez de l’argent à l’association. Si vous l’êtes, rejoignez un groupe, faites quelque chose.»
Ling Lenzi, une femme élégante d’une cinquantaine d’années assise à sa gauche, rétorque immédiatement : «On vit dans une société démocratique, nous devons respecter la loi et nos actions doivent être encadrées par celle-ci !» Mingming Chen, jeune homme pragmatique et assuré, résume les craintes de chacun : «La France ne nous prend pas au sérieux. On a fait quelques manifestations et on est rentré chez nous. Il faut parler plus fort, être plus demandeurs, cesser d’être discrets et continuer de manifester jusqu’à ce que l’on obtienne ce qu’on veut.» Après avoir fait bloc face à la violence, la communauté chinoise compte bien faire entendre sa voix.

Cette criminalité ethnique n’est pas nouvelle. Les populations blanches, en France, sont depuis de nombreuses décennies ciblées par les mêmes groupes raciaux. Mais le rapport numérique entre une majorité blanche et une minorité afro-musulmane permet encore de minorer médiatiquement le phénomène et de caresser dans le sens du poil un électorat arabe et noir convoité par les partis républicains.

Or, ces attaques contre les migrants asiatiques par des afro-maghrébins, de par leur caractère ciblé et systématique, remettent radicalement en cause le discours antiraciste dominant sur l’absence de lien entre immigration et insécurité. Les médias d’état évitent globalement le sujet de peur de devoir reconnaître avoir sciemment trompé l’opinion publique sur cette question à des fins de basse politique.

Cette différence de traitement politique et médiatique réside également dans le soutien extrêmement fort et quasi dogmatique qu’offre le système aux afro-musulmans quand ils attaquent des Blancs, coupables selon la doxa de tous les maux. Les Asiatiques étant des populations de couleur, la victimisation des agresseurs afro-maghrébins ne peut plus être vendue à l’opinion comme la conséquence du « racisme », d’un passif « colonial » ou d’une espèce de relégation sociale : ces Asiatiques sont eux-mêmes immigrés et vivent dans des quartiers malfamés.

Bref, l’idéologie gauchiste antiblanche se fracasse sur ses propres contradictions. Les Asiatiques découvrent qu’en France, seuls ceux qui sont organisés, agressifs et dominateurs sont en mesure d’être écoutés. Comme les juifs.

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