Danemark : Un migrant sur cinq dit que le viol est la faute de la femme - AVC

17 pour cent des hommes appartenant à des minorités ethniques pensent que les femmes danoises qui s’habillent de manière provocante ne peuvent s’en prendre qu’à elles-mêmes lorsqu’elles sont violées, d’après une enquête récente.

La ministre de l’Égalité, Eva Kjer Hansen, du parti Venstre, un parti libéral-conservateur au pouvoir, s’est étonnée de ce nombre si élevé.

“Je me mets vraiment en colère pour ça. Bien sûr, de telles attitudes ne sont pas acceptables et cela souligne la nécessité d’un débat dans la société sur les valeurs qui doivent prévaloir”, a déclaré Eva Kjer Hansen à la Radio danoise.

Hansen a souligné qu’une partie de la minorité immigrée ne traite toujours pas les hommes et les femmes sur un pied d’égalité.

“Ils ont toujours l’attitude que la femme est responsable de l’éducation des enfants et que l’homme devrait toujours avoir le dernier mot. Là-bas, il n’est pas permis d’avoir des amis du sexe opposé et un homme a le droit de défendre son honneur avec violence”, a-t-elle dit.

L’année dernière, une autre enquête a révélé que la moitié des personnes reconnues coupables de viol et de tentative de viol entre janvier 2016 et mai 2017 étaient des immigrants, principalement originaires de Syrie, de Somalie, d’Afghanistan, d’Érythrée, d’Iraq et du Cameroun.

Les immigrants et leurs descendants ne représentent que 12,9 % de la population totale du Danemark.

Les experts attribuent cette surreprésentation à une mauvaise intégration et aux différences culturelles.

“Ces auteurs, notamment les violeurs collectifs, font souvent preuve de mépris à l’égard des femmes, qu’ils accusent d’être des prostituées, qui ne peuvent qu’être exploitées. Elles ne doivent pas protester, parce que ce sont des femmes”, a déclaré Christian Diesen, professeur émérite de l’Université de Stockholm, expliquant le fil de la pensée des violeurs.

“Souvent, cette attitude se reflète aussi dans les interrogatoires de la police, où ils se comportent de manière arrogante et salisse les femmes autant que possible. Ils ne ressentent aucun remords et ne peuvent pas voir qu’ils ont fait quelque chose de mal parce que c’est la faute des femmes”, a expliqué Diesen.

Un autre point de divergence était la question de l’homosexualité. Un migrant sur cinq (soit 22%) affirme que l’homosexualité ne devrait pas être acceptée dans la société, ce qui contredit clairement les valeurs danoises.

Source: Voice of Europe,