Les Français n’ont pas viré tout le monde, il reste les journalistes, les syndicalistes, et les pédagogistes de gauche - AVC

L’année 2017 fut l’Annus horribilis pour bien des hommes politiques

• François Hollande se dégagea lui-même en constatant que les Français le déclaraient hors-course après son quinquennat calamiteux,
• Manuel Valls fut dégagé par les frondeurs du parti socialiste qui gagnèrent la primaire de gauche,
• Nicolas Sarkozy le fut par 650 000 faux électeurs (de gauche) qui vinrent polluer la primaire de la droite et du centre,
• Alain Juppé, adoré des médias, fut écarté par les militants au profit de François Fillon.

J’aurais pu ajouter François Fillon lui-même dans la liste des « dégagés », mais il n’a pas été dégagé par les Français mais par un complot politico-médiatico-judiciaire.

D’ailleurs je voudrais saluer à cette occasion Yves Calvi qui, après l’affirmation de Nicolas Domenach : « François Fillon a été tué par les Français » a eu cette répartie aussi pertinente que rare sur les ondes : « il a plutôt été tué par la presse ! »

La France en est-elle sauvée pour autant ?

A contre-courant d’un mouvement général, je voudrais défendre un peu les hommes politiques français. Nous, Français, nous avons les hommes politiques que nous méritons :

• Les Français se plaignent des promesses non tenues des hommes politiques, mais ils n’éliraient jamais celui qui leur dirait la vérité ! (cf François Fillon et sa réforme de la sécurité sociale)
• Les Français élisent bien souvent un homme, seulement pour en éliminer un, sans analyser les programmes en lice.
• Les Français sont des ignares en économie et se laissent hypnotiser par les totems de la gauche : retraite à 60 ans, 35 heures etc …
• Les Français vivent au dessus de leurs moyens depuis des décennies (cf endettement).

Les politiques sont loin d’être les seuls responsables des blocages de la société française. D’autres forces de nuisance ou d’inertie sont à la manoeuvre et ce qu’on peut reprocher aux hommes politiques, c’est leur manque de courage à les combattre.

Ceux qu’il faudrait dégager aussi …

1 – Certains syndicats …

C’est la principale force de nuisance en France :

• Une force qui s’accroche à un code du travail destructeur d’emploi,
• Une force qui défend des régimes de retraite d’une injustice sociale criante,
• Une force qui protège les salariés au delà du raisonnable et au détriment des chômeurs,
• Une force qui s’oppose souvent aux désirs de ses mandants (travail du dimanche par exemple)

Une solution radicale contre ça : supprimer toute subvention publique aux syndicats. Des syndicats financés uniquement par les cotisations des salariés feraient sans doute moins d’idéologie et écouteraient plus leurs mandants !

2 – Tous les pédagogistes !

Les pédagogistes on été sans doute les plus dangereux des idéologues qui ont sévi en France. Car ils ont agi dans la durée ! Les ministres de l’Education passaient mais les pédagogistes restaient et ont pratiqué leur travail de sape pendant des décennies !

Dans ce très intéressant article de Carole Barjon paru sur le site Polémia, on trouve cette citation de Jean-Pierre Chevènement :

« Quand j’étais ministre de l’Éducation nationale, j’ai tout de suite vu que la moitié des inspecteurs généraux étaient à pendre, et l’autre à fusiller. »

Dans cet article, sont cités de nombreux pédagogistes pour la plupart retranchés dans la forteresse idéologique qu’est l’Inspection générale. En vois une belle brochette :

Voici un extrait de l’article de présentation du livre de Carole Barjon : « Mais qui sont les assassins de l’école ? » :

« Un crime », dit Carole Barjon. Oui : les assassins dont elle brosse brillamment le portrait sont des tueurs en série qui ont bousillé déjà deux générations, et qui comptent bien sur l’actuelle réforme du collège, si on la laissait prospérer, pour en flinguer une troisième.

3 – Une grande partie des journalistes …

Inutile de m’étendre sur la partialité d’une majorité des journalistes que j’ai bien souvent dénoncée ici. Je me contenterai d’un montage des diverses illustrations que j’avais postées.

Et ma sélection des plus militants des journalistes :

Et si nous laissions les lecteurs de la presse faire eux-même le tri en supprimant tout ou partie des subventions aux médias!

Et bien d’autres entités à dégager …

Citons en vrac :

• les régimes spéciaux de retraite,
• la gestion sous sa forme actuelle de la formation continue,
• beaucoup d’associations anti-racistes – succursales de parti de gauche – qui pratiquent l’anti-racisme à géométrie variable.

Je voudrais terminer par le point délicat de la justice. Sans mettre dans le même sac tous les magistrats, on ne peut que constater le divorce entre la Justice et les besoins des Français. Sans doute faudrait-il faire entrer dans le Conseil supérieur de la magistrature des personnes de la société civile de façon à y faire entendre la parole des gens honnêtes et des victimes qui réclament une justice moins laxiste.

Mieux encadrer les décisions des juges par la loi est une nécessité. Les peines-planchers mises en place par Nicolas Sarkozy et bien évidemment supprimées par Hollande et Taubira doivent être réinstaurées. L’exécution de toutes les peines doit être effective. La récidive doit être un facteur automatiquement aggravant et l’automaticité de la tombée du sursis doit être la règle ! Toutes choses largement tombées en désuétude dans le système judiciaire français.

Si vous voyez d’autres choses à dégager, n’hésitez pas à les proposer !